En 1968, Jacques Garnier, collectionneur et auteur connu de plusieurs livres sur le monde du cirque, écrit une page sur l’histoire de la marque “Berlingots Mignon” dans un livre qu’il consacre au monde forain. Il titre : “Un petit PALC donne naissance à de GRANDES CONFISERIES : LES BERLINGOTS MIGNON“.
Si le titre qu’il choisit, rend bien compte de l’ascension et de la renommée de la marque “Berlingots Mignon”, la description qu’il fait de la genèse de cette histoire semble plus proche du roman historique que du livre d’histoire !
Jacques Garnier se trompe sur le prénom du principal protagoniste : Edouard et pas Maximilien !
Il le décrit en 1872, à la tête d’une fabrique “prospère“, vivant “joyeusement, menant, une existence bourgeoise et luxueuse” et pouvant “rouler calèche sur la Canebière” ! Pourtant, même si l’existence d’une fabrique d’allumettes ne fait pas de doute, en 1872, Edouard a seulement 27 ans. Il se déclarait encore 3 ans plus tôt, comme marchand de lingeries. Il est marié avec 2 jeunes enfants. Son père ferblantier est décédé, sa mère avait exercé le métier de repasseuse et ses grands-pères avaient été cordonnier pour l’un et ouvrier sucrier pour l’autre.![]()
Ces éléments semblent nous éloigner de ‘l’existence bourgeoise et luxueuse” dépeinte par Jacques Garnier, non ?
Alors à votre avis, ce texte est-il un témoignage fidèle de la genèse de la marque “Berlingots Mignon” ou n’est-il qu’une version romancée de la véritable histoire ?
Si vous avez des éléments susceptibles d’éclairer ce passage de l’histoire de la marque “Berlingots Mignon” (documents, simples témoignages d’anciens, … ) n’hésitez pas à les partager …
*Jacques Garnier, Forains d’hier et d’aujourd’hui, un siècle d’histoire des forains, des fêtes et de la vie foraine, Orléans, l’auteur, 9, rue Jules-Lemaître, 1968.
